L'autopsie de l'ourse Franska révèle des plombs dans son corps

Publié le par pierre eric

13-08-2007
 
L'ourse Franska qui est morte après avoir été heurtée par 2 véhicules
le 9 août dernier, a été autopsiée par l'école vétérinaire de Toulouse.
Si jusqu'à présent la thèse de l'accident prévalait, le résultat de
l'autopsie amène à se poser des questions et va certainement remettre en
cause ce qui semblait jusqu'alors évident.

En effet, plusieurs dizaines de plombs ont été retrouvés dans le corps
de l'ourse lors de son autopsie. Même si, selon un communiqué de
plusieurs associations, ces plombs ne seraient pas la cause directe de la
mort, l'ourse était blessée. Etait-elle traquée, a-t-elle été
volontairement rabattue vers la nationale, autant de questions auxquelles les enquêteurs vont devoir répondre...

Pour les associations Férus, Pays de l'ours - Adet et WWF, la coupe est
pleine, et "Après les insultes, les pressions, les menaces, les
manifestations violentes, le saccage de la mairie d'Arbas, les agressions, le miel contenant du verre pilé, les battues illégales en plein été,
voici maintenant les coups de fusil !?", ces organismes considèrent à juste
titre que cela suffit. Il est vrai que depuis l'adoption du plan de
réintroduction de 5 ours dans les Pyrénées en 2006, les opposants aux
ours ont défié à plusieurs reprises la loi et ce en quasi impunité.

Aussi ces associations s'interrogent "Est-il admissible que dans un
état de droit une minorité cherche à détruire par la violence ce qui a été
démocratiquement décidé ?" avant de demander "...le remplacement
automatique par deux individus de tout ours retrouvé mort suite à des
actions illégales d’opposants".

La position des différents gouvernements qui se sont succédés sur le
dossier à toujours été mi-chèvre mi-choux, en tentant le grand écart
entre les pro et les anti-ours. Ce gouvernement rompra t-il cette attitude,
la question est posée et les premiers éléments de réponse ne devraient
pas tarder à arriver avec la réaction à venir du ministère de
l'écologie sur les plombs présents dans le corps de l'ourse Franska.

Une absence de fermeté envers les anti-ours serait à n'en pas douter
désastreuse pour la population restante. D'autre part, reculer sur ce
dossier emblématique sous la pression de quelques opposants violents,
constituerait un précédent pour le gouvernement actuel, lequel met en avant régulièrement son souhait de fermeté envers tous les contrevenants à la loi. Enfin, alors que le Grenelle de l'environnement est en
préparation, si la France venait à renoncer à imposer les conditions nécessaires au maintien d'un des animaux phares de son histoire, cela ne serait assurément pas de bonne augure pour l'avenir, et ce malgré les beaux discours.
 

http://www.univers-nature.com:80/inf/inf_actualite1.cgi?id=2750
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J
Personnellement, je n'ai jamais été en accord avec cette volonté "politique" de vouloir réintroduire l'ours dans les pyrénées !<br /> <br /> C'est extraire des animaux (en l'occurence de Slovénie) à leur milieu naturel de naissance et donc déjà occasionner une souffrance à ces êtres qui n'ont pas demandé à mourir sur une terre inconnue.<br /> <br /> J'ajouterai que, selon le viel adage, "il n'y a que les imbéciles qui ne changent jamais d'avis" alors, le gouvernement peut très bien prouver qu'il ne se situe pas dans cette catégorie en fichant la PAIX à ces ours qui sont bien plus heureux dans leur pays natal entourés de leur famille que dans les pyrénées en devenant la cible de tueurs sanguinaires qui ne se respectent pas eux-mêmes !<br /> <br /> Et si nous n'avons pas d'ours dans nos belles pyrénées, contrairement à lui, on ne risque pas d'en mourir...
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