Les miracles sont naturels

Publié le par pierre eric

 

 

Lors de mes stages à l’hôpital, pendant et après mes études de médecine à Genève, j’étais très impressionné par les cas de maladies graves pour lesquelles on ne pouvait pas faire grand-chose, soit parce qu’il n’existait aucun traitement pour l’affection dont souffraient ces patients, soit parce qu’ils étaient parvenus sans succès au bout de tous les traitements classiques et que la médecine officielle n’avait plus rien à leur offrir.

 

Pendant mes études on m’avait enseigné que, pour chaque malade, il fallait un diagnostic précis, puis mettre en place la thérapeutique chimique, chirurgicale ou radio thérapeutique, considérée par la communauté scientifique médicale comme la plus efficace.

 

 On nous présentait comme un dogme fondamental, sur lequel repose toute la médecine moderne, le fait que la guérison est le fruit des interventions médicales. Ce dogme était aussi intouchable que celui de l’immaculée conception l’est pour les catholiques ! D’ailleurs, si on n’appliquait pas à un patient la ou les thérapeutiques officielles déclarées comme valables, on courait même le risque de pouvoir être trainé en justice pour non assistance à personne en danger. Ainsi, ne pas opérer une tumeur cancéreuse était considéré comme une faute professionnelle. Ne pas vacciner contre le tétanos une personne porteuse d’une plaie ouverte aussi.

 

Pourtant, dans les sables mouvants de la médecine scientifique, l’unanimité ne règne pas dans tous les domaines et les idées évoluent rapidement. Un de mes professeurs commença son cours en disant : « Dans ce que je vais vous enseigner, un tiers sera encore juste dans vingt ans, un tiers aura été prouvé comme complètement faux et le troisième tiers est un mélange des deux autres. Malheureusement, pour vous comme pour moi, je suis incapable aujourd’hui de faire le tri ! »

 

Ainsi, à l’époque de mes études, il ya un peu plus de trente ans, faire lever un malade ayant souffert d’un infarctus avant quatre semaines de lit stricte, était inadmissible. A peine dix ans plus tard, garder au lit plus de trois jours un même malade était déjà considéré comme une erreur médicale grave ! Les dogmes médicaux modernes changent fréquemment et la vérité d’un jour devient l’erreur du lendemain. D’un côté, on peut considérer comme positif que les idées médicales évoluent, d’un autre on ne peut s’empêcher de constater qu’une partie de la médecine scientifique moderne est comme un bateau ivre poussé par les courants de modes sans cesse changeantes parce que les grandes lois de la santé ne sont plus comprises ni enseignées dans les écoles de médecine officielle.

 

J’ai découvert cela en étudiant l’homéopathie : voilà une médecine expérimentale qui s’appuie sur des lois fondamentales qui ne varient pas avec le temps. Les écrits de son fondateur, le docteur allemand Samuel Hahnemann, n’ont pas pris une seule ride en plus d’un siècle et l’homéopathie fonctionnera tout aussi bien au vingt-et-unième siècle qu’au vingt deuxième ou aux vingt-cinquièmes siècles.

 

De même, les grands principes de la médecine hippocratique restent toujours d’actualité deux mille cinq cents ans après avoir été enseignés, sur l’île de Cos, par le père de la médecine grecque. Quand Hippocrate affirme : « Toutes les maladies sont les conséquences d’un mode vie qui s’est écarté des lois naturelles », il énonce une loi universelle qui s’applique à tous les êtres humains dans tous les pays du monde et à toutes les époques de l’histoire.

 

 L’étude de la médecine chinoise et de l’acupuncture me mit aussi au contact de grands principes énergétiques qui ne varient pas avec le temps. Les méridiens par lesquels circule l’énergie électromagnétique du corps ont été découverts jadis par les médecins chinois sans le soutien des appareils de mesure électrique modernes qui n’ont pu que confirmer ce savoir plusieurs fois millénaire.

 

 La phytothérapie repose elle aussi sur une sagesse très ancienne de même que toutes les techniques de santé et de guérison chamanique, remises en valeur aujourd’hui par les écoles de psychologie humaniste et transpersonnelle qui ont fleuri dans le monde entier, avec les Etats-Unis comme chefs de file. La visite de centres comme l’Institut Esalen en Californie ou l’Institut Hippocrate en Floride montre le dynamisme extraordinaire de ces courants de pensée qui font sortir l’art de guérir de l’ornière du matérialisme réducteur.

 

La découverte des enseignements des Esséniens, ces communautés de thérapeutes dans lesquelles Jésus s’est formé, me mit en contact avec l’une des sources les plus pures de la médecine naturelle occidentale, et je m’aperçus avec émerveillement que leurs concepts médicaux brillait d’une jeunesse éternelle qui permettait de répondre de manière efficace aux maladies de toutes les époques.

 

Comme j’avais lu l’Evangile essénien, qui contient un brillant résumé de toute la naturopathie, je me demandai, comme tout esprit critique ne peut manquer de le faire, si ce document extraordinaire était authentique et lorsque j’appris que son auteur, le professeur Edmond Bordeau-Szekely était toujours en vie, je me précipitai au Costa-Rica pour le rencontrer. Je n’ai jamais regretté ce voyage et les huit jours consacrés à suivre l’enseignement de cet homme hors du commun qui non seulement parlait couramment seize langues mais avait des connaissances historiques, archéologiques, philosophiques, médicales, littéraires et scientifiques absolument stupéfiantes.

 

Sa mémoire photographique lui permettait de se remémorer instantanément une page choisie parmi l’un des milliers de livres qu’il avait lus dans sa vie. Il créa, à partir des enseignements esséniens, une diététique qualitative et un concept d’encadrement thérapeutique global qui assurèrent les fondements de la médecine holistique occidentale moderne. Il mit ses idées en pratique puisque pendant trente trois ans il enseigna la santé à plus d’une centaine de milliers de personnes à « Rancho la Puerta » et à « La Puerta de Sol », les deux célèbres centres de santé qu’il dirigea en Californie avant de se retirer au Costa-Rica.

 

Dr Christian Tal Schaller, Médecin homéopathe

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E
Quel merveilleux témoignage. Merci au Docteur Tal Schaller.
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J
Avec ce superbe article du dr Christian Tal Schaller, que j'avais le plaisir de connaître par ses écrits, tu prêches un convaincu(pour continuer dans la ligne religieuse).<br /> <br /> En effet, praticien moi-même professionnel de médecines énergétiques, je sais ce dont veut parler CTS puisque dans l'exercice de mon métier de biomagnétiseur, je peux régulièrement constater les "miracles" que l'on réalise si le bon sens et l'écoute de la nature sont en éveil.
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S
oui c'est absolument fantastique, tous ces chemins de decouvertes si merveilleux et qu'on connais pourtant encore si peu tu explique merveilleusement bie, c'est magnifique
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