L'animal : objet de consommation ou être sensible ?

Publié le par pierre eric

 

Après avoir placé la terre au centre de l’univers et l’homme au centre de la terre, l’homme réalise aujourd’hui combien son héritage –partagé entre génies, esprit et conscience- lui confère davantage de responsabilités que de droits. Le regard qu’il prote sur le monde vivant et sur l’environnement devient celui d’un père -d’un sage- qui doit gérer au mieux un patrimoine commun.

 

Une lourde tâche dont il ne pourra s’acquitter sans réconcilier en lui , ses valeurs d’esprit et de cœur. Car c’est en comprenant et en aimant que le respect de l’autre -quelle que soit la forme qu’il prenne – s’élève tout naturellement.  Cette perspective beaucoup plus large, dans laquelle l’homme regarde l’animal comme un partenaire d’une évolution commune, devrait aider celui-ci à s’affranchir de son statut d’objet –voire de produit-pour retrouver sa vraie place dans le monde vivant.

 

Docteur Yvan Beck

Vétérinaire, végétarien,

Président de Planète Vie.

 

Si tu ne peux un homme (bien !)

Tu ne peux tuer du bétail et des oiseaux (mieux !)

Tu ne peux tuer les poissons et les insectes (encore mieux)

 

Comte Léon Tolstoï (1828-1910)

Source : Revue végétarienne belge francophone n °45
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