Les éléphants ont"bénéficié" d'un moratoire de neuf ans sur le commerce international de l'ivoire

Publié le par pierre eric

 

La 14ème conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES) menacées d’extinction, qui se tenait à La Haye (Pays-Bas), durant quinze jours, a pris fin vendredi dernier.

Certaines associations de défenses des espèces et les représentants de 171 pays, réunis pour améliorer les règles du commerce international et conférer davantage de protection aux espèces menacées, ont jugé le bilan satisfaisant . Ce forum des Nations Unies a permis d’imposer de nouvelles limites à l’exploitation commerciale de nombreux animaux et plantes. Globalement, la conférence a été un succès, avec quelques décisions-clés sur les anguilles, les poissons-scies, les éléphants et les tigres a déclaré Susan Lieberman, directrice du programme des espèces au Fonds mondial pour la nature chez WWF, auprès de l’agence de presse AFP.

Quatre espèces animales protégées

En effet, les poissons-scies, les anguilles, les éléphants, les tigres, les gazelles d’Afrique du Nord et une espèce de bois tropical du Brésil, le Pernambouc, très utilisé dans la fabrication des instruments de musique à cordes, ont enfin pu bénéficier de la protection de la CITES. La conférence a notamment permis l’instauration d’un moratoire de neuf ans sur les ventes d’ivoire, de classer le poisson-scie et l’anguille européenne parmi les espèces protégées une mesure importante car cette espèce est aujourd’hui très menacée, observe Stéphane Ringuet, chargé du Programme Traffic chez WWF, tout en ajoutant que des efforts restent à faire, par les Etats, pour protéger cette espèce également menacée par les barrages et la pollution . La réunion a également permis de décider de l’interdiction de la pratique de l’élevage de tigres à des fins commerciales pour le commerce de leurs parties ou de leurs produits dérivés . Cette dernière mesure vise notamment la Chine, pays adepte de cette pratique.

Reste les grands oubliés...

Reste que les coraux rouges et roses n’ont pas obtenu la protection de la CITES, ainsi que le requin taupe, l’aiguillat commun et le bois tropical d’Amérique latine, le Cedrela, pour lequel les pays concernés par l’exploitation de la plante se so"nt vivement opposés à toute mesure de restriction ou d’interdiction commerciale. Il existe toujours un gros blocage concernant l’inscription sur les liste des espèces menacées des animaux ou des plantes à haute valeur commerciale note Stéphane Ringuet.
Le commerce international des espèces sauvages porte sur environ 350 millions de spécimens de plantes et d’animaux et représente entre 10 et 20 milliards d’euros par an. La prochaine conférence de la CITES devrait se tenir au Qatar, en 2010.

Source:Planète Urgence du 19 juin 2007
 
 
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Z
c'est toujours ça...plus qu'on reçois des bonnes energies comme ça, plus de chance qu'on recevra aussi les autres...petit à petit le monde s'éveille....et je m'en réjouit!
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